Vinushka

Vinushka's clutter

Dimanche 29 juillet 2012 à 22:00

Vendredi 15 juin, Hellfest. J'ai du temps à tuer, je lis la brochure du festival pour voir quels groupes se produisent à ce moment là. La présentation la plus attrayante est celle d'UneXpect. En lisant cela, je pense automatiquement à Mr. Bungle. J'adore le mélange des genres et je sens que je vais adorer. Ainsi, moi qui laisse toujours décider les autres, je dirige promptement ma petite famille (mon père et mon frère) vers la scène Altar où se produit ce fameux groupe.

"UNEXPECT ne ressemble à rien que vous ayez déjà entendu ! Chez ces 6 Québecois dingues au talent fou, vous plongerez dans un laboratoire metal mixant death, black, prog ,classique, medieval, opéra, electro, cirque, jazz... Et pourtant la folie reste toujours cohérente, le niveau technique et le talent de composition sont bluffants. Mike Portnoy est fan ! Et en guise de prestation live : un ballet d'accalmies et de tempêtes, une expérience inoubliable que vous ne revivrez pas de sitôt mais attention à vous... UNEXPECT est totalement addictif ... UNEXPECT rend fou !" [Citation hellfest.fr]

Nous arrivons en cours de show, il venait de commencer. Malgré cela, il est facile de s'approcher près de la scène. Je ne sais pas combien de temps il a fallu pour que je sois conquise, ce fut quasiment immédiat. La description ne mentait pas et c'est pour cela que je m'en contente pour présenter ce groupe. J'ai été impressionnée par le bassiste que j'avais en face de moi et qui retenait donc particulièrement mon attention (mon père qui joue de la basse également). Gros coup de coeur.

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UneXpect, c'est 7 membres qui, d'après leur guitariste Artagoth, ont chacun leur mot à dire. Il peut être difficile de faire un mélange savant, d'écouter chaque personne au sein d'un groupe... mais eux, ils y parviennent. La musique en elle-même a quelque chose de théâtrale.

Voici la liste des membres :

syriaK1, guitariste et chanteur, formation classique et étude de jazz au cegep
Artagoth, guitariste et chanteur (aime le jazz et le classique)
Borboën, violoniste, formation classique et contemporaine
Chaoth, bassiste (9 cordes), formation classique
Leïlindel, chanteuse, formation en danse contemporaine
Landryx, batteur (affectionne apparemment le progressif!)
ExoD, claviériste (ancien batteur apparemment)

Un vrai meltingpot ! Et tous, évidemment, aiment le métal sous toutes ses coutures.

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Le show dura une demi-heure mais j'en sortie avec la conviction d'acheter un de leur album et force est de constater qu'on ne trouve pas le dernier facilement en France. A cause de ce soucis matériel bientôt réglé par ma CB, j'ai donc acheter IN A FLESH AQUARIUM, l'avant dernier album, pour commencer.

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Date : 29 août 2006
Nombre de pistes : 10
Durée : 1h
Label: The End Records
ASIN : B000GW8PUE

Je ne suis pas déçue de l'album et je vous mets un petit aperçu grâce à une vidéo trouvée sur youtube. Il s'agit de la chanson Desert Urbania, troisième piste de l'album.


J'avais hésité à mettre aussi la piste Silence011010701 que j'affectionne particulièrement. C'est un instrumental donc je ne le trouvais pas forcément représentatif du groupe pour commencer.


Sources :

Cet Interview du webzine nommé Metal-waves.com d'où je tire cette citation :

"Xul : Y a-t-il un concept bien précis dans les paroles que vous traitez, un thème bien précis?
Artagoth : La folie"

J'ai bien aimé cette réponse concise et je me suis dis que le groupe n'avez pas forcément besoin de paroles dotées de sens pour nous évoquer la folie de la manière la plus exquise qui soit !


Leur myspace : http://www.myspace.com/unexpect
Leur site : http://unexpect.com/unxpct/


Dimanche 29 juillet 2012 à 11:14

Une forme de vie
Amélie Nothomb

Nombres de pages :
123 (lecture rapide)
Editeur : Le Livre de Poche (11 janvier 2012)
Date de parution chez Albin Michel : 18 août 2010
Collection : Littérature & Document
Langue : Français
ISBN-10:
2253164321
ISBN-13: 978-2253164326


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Couverture

Je n'aime pas ce genre de couverture (je préfère les dessins aux photos) et je ne saurais dire ce qui m'a alors donné envie de l'acheter alors qu'en plus je n'avais pas aimé Le fait du prince (dernier roman que j'avais lu d'elle). J'avais envie de lire un livre court en attendant que mon libraire reçoive le cinquième tome de l'Assassin Royal et j'avais la certitude qu'un Nothomb se lirait très vite, alors je l'ai choisi parmi les dernières sorties qui trainaient en devanture. Cet achat sonnait comme la dernière chance que je laisserai à l'auteur ...


Résumé
 (fait maison)

Un matin, le narrateur (Amélie Nothomb elle même bien qu'il s'agisse d'une fiction) reçoit une lettre d'un militaire américain basé en Irak. Celui-ci lui annonce qu'il souffre et a besoin de compréhension, certain d'en trouver chez elle. S'en suit un échange épistolaire fort intéressant...


Extrait
p 53-54 livre de poche

Melvin Mapple m'inspirait du respect et de la sympathie, mais se posait avec lui le problème que j'ai avec 100% des êtres, humains ou non : la frontière. On rencontre quelqu'un, en personne ou par écrit. La première étape consiste à constater l'existence de l'autre : il peut arriver que ce soit un moment d'émerveillement. A cet instant, on est Robinson et Vendredi sur la plage de l'île, on se contemple, stupéfait, ravi qu'il y ait dans cet univers un autre aussi autre et aussi proche à la fois. On existe d'autant plus fort que l'autre le constate et on éprouve un déferlement d'enthousiasme pour cet individu providentiel qui vous donne la réplique. On attribue à ce dernier un nom fabuleux : ami, amour, camarade, hôte, collègue, selon. C'est une idylle. L'alternance entre l'identité et l'altérité ("C'est tout comme moi ! C'est le contraire de moi!") plonge dans l'hébétude, le ravissement d'enfant. On est tellement enivré qu'on ne voit pas venir le danger.
Et soudain, l'autre est là, devant la porte. Dessaoulé d'un coup, on ne sait comment lui dire qu'on ne l'y a pas invité. Ce n'est pas qu'on ne l'aime plus, c'est qu'on aime qu'il soit un autre, c'est-à-dire qui n'est pas soi. Or l'autre se rapproche comme s'il voulait assimiler ou s'assimiler à vous.
On sait qu'il va falloir mettre les points sur les i. Il y a diverses manières de procéder, explicites ou implicites. Dans tous les cas, c'est un passage épineux. Plus des deux tiers des relations le ratent. S'installent alors l'inimité, le malentendu, le silence, parfois la haine. Une mauvaise foi préside à ces échecs qui allègue que si l'amitié avait été sincère, le problème ne se serait pas posé. Ce n'est pas vrai. Il est inévitable que cette crise surgisse. Même si on adore l'autre pour de bon, on n'est pas prêt à l'avoir chez soi.
L'illusion serait de croire que l'échange épistolaire protégerait de cet écueil. C'est faux.


Mon avis

Je suis restée dubitative à la fin du livre, j'ai trouvé la fin un peu saugrenue mais en même temps, je n'en voyais pas d'autres. Je ne sais pas si c'est la fin qui m'a perturbé. De ses livres, j'en ressors toujours sans avoir la certitude de son opinion. Je ne sais pas si c'est le but recherché mais je crois bien que c'est la seule auteur qui provoque chez moi une telle sensation. Là, je ne sais pas si j'ai simplement aimé ou adoré.

Il est connu qu'Amélie Nothomb est un auteur concis : elle ne va pas se perdre dans des détails qu'elle juge inutiles (chose qu'elle précise d'ailleurs dans Une Forme de Vie). Personnellement, j'aime bien les descriptions mais il est si rare de trouver des auteurs qui nous les épargne que c'en est tout de même agréable. Cela permet aussi de se focaliser ce qui est réellement important au sein du roman, sur le message transmis.
Ce livre m'a réconcilié avec l'auteur. Il est écrit avec talent et aborde selon moi deux sujets principaux que sont l'obésité (thème récurant chez elle) traitée avec une profondeur qui m'a bien plu ou encore son rapport avec les autres (ici épistolaire mais pas seulement comme le montre l'extrait que j'ai sélectionné).

J'ai tout de même eu une sorte de gêne en la lisant, je l'ai trouvé un tantinet prétentieuse par moment mais le montrer ainsi au grand jour n'est-il finalement pas preuve d'humilité ? Disons qu'on a tout de même l'impression qu'elle en profite pour passer un message clair à ses lecteurs qui ont l'idée de lui écrire : "Je ne raffole pas de longues missives!" entre autres choses. (page 37) Haha ça, c'est dit !!

Comme vous le voyez par rapport à l'extrait que j'ai choisi, j'ai vraiment apprécié que par le biais de cette fiction (que je trouvais en elle-même très intéressante), elle décrive son rapport avec les autres. Est-ce parce que je me suis reconnue en elle ? Peut-être. J'ai vraiment eu un coup de coeur pour ce passage en tout cas. Je n'avais jamais réfléchi à ce sujet de cette manière et ça m'a permis de mettre des mots sur ce que j'éprouve à chaque fois qu'on veut trop se rapprocher de moi. Je me sens moins bizarre pour le coup (non que cette chère Nothomb soit l'allégorie de la normalité mais bon...)

Bref, je vous conseille vivement de le lire pour les thèmes abordés, le style d'écriture et les réflexions qui en découlent. C'est toujours agréable quand un livre nous fait réfléchir sur les relations humaines en plus de nous distraire.

Jeudi 26 juillet 2012 à 14:21

Je suis Vinushka, 22 ans, étudiante et mère d'une petite tornade de deux ans, le bel âge, que je surnomme Pipouni.

J'étais sur skyblog mais les utilisateurs de cette plateforme sont obsédés par les rencontres. Le côté rencontre est un côté que j'apprécie mais sur skyblog, c'est vraiment extrême. Les internautes se croient sur un tchat, ne lisent pas les articles, font la chasse aux coms... Tout le monde doit commenter les articles des autres sans lecture de ceux-ci. What the fuck ???
Les commentaires font toujours plaisir mais s'ils sont creux, aucun intérêt, je préfère ne pas en avoir !

Je me teste donc à cette nouvelle plateforme afin de voir si elle me convient mieux. Dans ce blog, il y aura de tout notamment des billets chroniques sur mes passions :

- la lecture (en tout genre)
- la musique (principalement métal)
- Et autre (films, sites...) mais sachez que la lecture et la musique sont actuellement les choses qui me passionnent le plus. Autant je suis sérivore, autant je ne suis pas très cinéphile. Ah si, j'adore les dessins animés !

Il y aura sûrement aussi de moi, que ce soit des anecdotes sur ma vie ou des billets accès sur mes pensées.

Bref, un véritable foutoir que j'organiserai tant bien que mal.

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Photo : Pipouni !

Jeudi 26 juillet 2012 à 13:05

J'aimerais parler d'un de mes loisirs favoris : la lecture. Quand on me demande ce que j'aime dans la vie, c'est une des premières choses qui m'arrivent en tête. Pourtant, ce serait assez rare. Soi-disant les jeunes ne lisent plus ou ils lisent des choses inintéressantes : manga et autres BD avec trois mots par bulle, livres jeunesses au vocabulaire et à la syntaxe pauvres, magazines sportifs. Quid de Balzac ? :o

Ne vous insurgez pas, il s'agissait d'ironie. Je suis tombée la semaine dernière sur un article (<-lien vers ce dernier) insinuant cela : il y a des lectures nobles et des livres qui ne mériteraient presque pas d'être nommés "livres". Je ne suis évidemment pas d'accord avec cette idée. L'auteur de l'article insinue même que Robin Hobb, Tolkien ou Martin sont des auteurs de lecture "distractive régressive". Ne trouvent grâce à ses yeux que les classiques. 

Pourtant, la lecture est partout. L'adulte est souvent condescendant, pourtant il n'a pas l'air de lire plus que l'adolescent. Il en va de même pour le mauvais orthographe, soit-disant typique de l'adolescent. Personnellement, je vois pas mal de jeunes écrire mieux que des adultes de plus de 40 ans mais lorsqu'il s'agit d'un jeune, c'est la faute de la télé ou des jeux vidéos. Il en est de même du fait que le jeune lirait moins que ses ancêtres. Tout cela n'est-il donc pas matière à polémique ? un prétexte pour démonter les autres loisirs considérés stériles ?

"De notre temps on lisait Victor Hugo..." et bla bla bla. Les personnes âgés que je connais et qui disent ça lisent actuellement des livres qui n'ont guère plus d'intérêts que ceux qu'ils critiquent. A quoi bon avoir été capable d'apprécier Victor Hugo à 15 ans pour lire des romans de plage à 60 ans ? Ils comparent la jeunesse de maintenant à la leur mais ils ont évolués dans le même monde et le soir,ils regardent la tv, lisent des magazines people, vont sur les forums et on les surprendra rarement à lire Victor Hugo. S'ils avaient tant apprécié leurs classiques pourtant, ils les reliraient. Bref, de qui se moque-t-on ?

Personnellement, je lis de tout : bd, manga, magazines, romans, journaux... et souvent à but différent : s'informer, s'évader, apprendre... et avec des envies différentes. Il est vrai qu'il y a une grande différence entre lire une bande dessinée et un roman mais je ne trouve pas l'un plus idiot que l'autre malgré que le "processus mental soit différent"... comme il y a aussi un différence entre lire un livre jeunesse et un classique écrit en langage soutenu, ceci est vrai. Toutefois, il faut lire par envie et je ne vois pas en quoi cela peut être honteux de lire telle ou telle chose bien qu'il y ait certains livres dont je ne comprends pas le succès. S'il me vient à l'esprit de critiquer ces livres, je n'en critique pas les lecteurs. C'est ce que je n'ai pas apprécié dans l'article que vous ai cité plus haut et qui insinue la bêtise des jeunes à lire des livres jeunesses et des bandes dessinées en particulier.
 
N'oublions pas les droits du lecteur de Danniel Pennac. Si vous ne les connaissez pas, je suis tombée sur ce site qui les rappelle avec une petite explication.

Et vous, quel est votre rapport à la lecture ?

http://89.img.v4.skyrock.net/890/smaragda/pics/3104451837_1_3_emmbossz.jpg
Image : livres/bd/mag qui trainaient par là, je ne les ai pas encore tous lu donc ce ne sont pas des références de livres que j'apprécie forcément.

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